Symbolique des grades de perfection et des ordres de sagesse : Aux Rites Écossais Ancien et Accepté et Français ou la Maîtrise approfondie
Irène Mainguy,
Auteur de La Symbolique maçonnique du troisième millénaire, poursuit dans le même esprit sa recherche sur les compléments du grade de Maître que sont les degrés de Perfection du Rite Écossais Ancien et Accepté et les deux premiers Ordres de Sagesse du Rite Français.
S'appuyant sur un large éventail de documents et de rituels, l'auteur étudie chaque grade sous tous ses aspects et, par une analyse comparative des textes d'origine, fait découvrir les passerelles qui existent entre les deux rites, mettant pour la première fois en évidence le corpus maçonnique commun qui les sous-tend.
Cet important travail de recherche mené avec rigueur doit permettre au lecteur une meilleure approche du vécu des loges bleues et redonner un surcroît d'intérêt pour ce vaste domaine de l'Art Royal que sont les Hauts Grades et les Ordres de Sagesse.
Judicieusement illustré, servi par une authentique originalité d'expression, cet ouvrage ouvre des pistes nombreuses et riches qui aideront tout maître maçon à avancer dans sa quête et à poursuivre son chemin initiatique vers un idéal d'universalité.
Irène Mainguy est bibliothécaire-documentaliste, diplômée d’état, responsable de la Bibliothèque du Grand Orient de France à Paris. Elle est vice-présidente de la Société Française d’Études et de Recherche sur l’Écossisme (SFERE).
De la Symbolique des chapitres en Franc-Maçonnerie : Rite Écossais Ancien et Accepté et Rite Français
L'élan : La quête du Rose-Croix, du Chevalier d'Orient au Prince du Liban
Dans la lignée de L’éveil et de L’essor, Jacques Fontaine dévoile dans L’élan, la structure profonde qui anime la quête spirituelle, du Chevalier d’Orient (15e degré) au Prince du Liban (22e degré) et qui s’épanouit au centre, avec le Chevalier Rose+Croix (18e degré). Car si ce dernier est un pic initiatique, il n’est pas, au REAA, un aboutissement comme on le dit usuellement mais un sommet spirituel. Fidèle à sa démarche résolument nouvelle, Jacques Fontaine propose d’expliquer pourquoi le rite maçonnique est, dans sa nature intime, un guide vers la sagesse.
Il s’appuie, en alternance et complémentarité, sur les données traditionnelles, et sur les leçons des modernes psychanalyse et psychologie des profondeurs. Ainsi, au-delà des anecdotes bibliques, au-delà des prescriptions morales, au-delà même des croyances religieuses, l’auteur s’attache à dévoiler la dynamique interne qui, du 15e au 22e degré, fait progresser l’initié, de remises en cause en repos, de ruptures en lumière. Onze chapitres invitent le lecteur à découvrir ce cheminement, de l’architecture secrète au jaillissement inévitable de l’Amour, enflammé par l’Espérance.
Comme dans ses précédents ouvrages, Jacques Fontaine, tout en donnant à son propos une densité évidente, s’attache à employer des mots simples, dans un style direct. L’élan s’adresse, au-delà des Francs-Maçons, à tous les cherchants et aux passionnés de sciences humaines.
Il délivre un message fort : la voie maçonnique n’est-elle pas, pour nos contemporains, cette sagesse singulière qui convertit le développement spirituel en actions dans la cité des hommes ?
Jacques Fontaine appartient depuis plus de quarante ans à deux obédiences ; il est persuadé que la Franc-maçonnerie est une aventure de vie unique qui mène progressivement à la lumière.
Auteur d'une vingtaine d'ouvrages qui illustrent ce propos, il souhaite, à travers ses livres, faire partager son émerveillement devant cette belle et intemporelle quête initiatique.
La Quête du Chevalier dans le Rite Écossais Ancien et Accepté tome 1
Michel Cugnet
Du Maître Secret au Chevalier Rose-Croix
Une quête personnelle parcourue au fil de l'épée et de la plume. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier cette démarche de Michel Cugnet, semblable à l’errance d’un chevalier à travers le labyrinthe de la Maçonnerie des hauts grades du Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA). Il s’agit, en effet, de la présentation des fruits d’une recherche basée sur le vécu personnel de l’auteur, commencé il y a vingt ans. le 30 mars 1985 (quoique, selon lui, le terme de "vécu" doive être relativisé, compte tenu du nombre très élevé de degrés passés en communication et non "en imprégnation").
Toutefois, les références aux écrits de plusieurs maîtres en la matière et les réflexions personnelles de l’auteur permettent de discerner un fil conducteur travers la diversité et l’apparente incohérence de ces nombreux degrés qui constituent les hauts grades du REAA.
Ce fil conducteur, on le découvre au fur et mesure de la lecture, tout en s’apercevant qu’il existe une certaine logique dans la disposition de ces différents grades. pour la plupart issus de divers systèmes antérieurs la structuration finale du Rite.
On se prend ainsi au jeu des réflexions qui s’ajoutent, se répètent et se complètent de degré en degré et, peu peu, chacun y découvre de quoi dérouler son propre fil d’Ariane.
Il s’agit là d’un premier volume traitant des grades 4 à 18, les degrés suivants 19 à 33, sont présentés dans un second volume.
L'auteur, Michel Cugnet, est membre de la Loge L'Amitié à La Chaux-de-Fonds depuis le 27 avril 1977. Membre du Collège de sa Loge depuis 1981, il a participé au Comité Directeur de la Grande Loge Suisse Alpina comme Grand Orateur, de juin 1998 à juin 2002. Appelé au 4' degré du REAA le 30 mars 1985, il est aujourd'hui membre du Suprême Conseil du 33" degré pour la Suisse.
De la Queste Spirituelle à l’œuvre au Rouge
Daniel Béresniak
Les symboles du 15e au 18e degré demeurent des moyens de reconnaissance. Comme celui qui, d’un piton rocheux contemple un vaste paysage, ils changent le point de vue.
Que sont les hauts-grades : l’occasion de se vanter « qu’on siège au rang des élus parmi les réprouvés » ?… Non, explique Daniel Béresniak.
De la Queste spirituelle à l’œuvre au rouge doit produire une sorte de transmutation pour considérer les ressemblances et les différences humaines autrement qu’à travers celles qui naissent des idées reçues.
Citant Spinoza, Daniel Béresniak rappelle que « nous ne désirons pas un objet parce qu’il est bien, mais que nous le jugeons bien parce que nous le désirons » (Spinoza).
Superbement, l’auteur distingue Histoire et mythes. Ceux-ci sont « des mensonges qui disent des vérités » : peu importe si nous descendons des Chevaliers, d’aucuns furent même des reîtres, mais quelle « chevauchée fantastique » sommes-nous invités à parcourir, si nous gardons leur vivant message de défendre les opprimés !
Daniel Béresniak, est né Paris, a étudié l'hébreu à l’École des Langues Orientales de cette ville, l'histoire de l'art à Pise et la philosophie avec Vladimir Jankélévicht, mais dit avoir fait son "école essentielle" au cours de sa vie de bohème et sa longue errance à travers l'Europe