(Source : http://www.rose-croix.org/histoire/franc_maconnerie_1.html)
Pour un non-initié, les Rose-Croix et les Francs-Maçons ont en commun d'appartenir à une école de pensée, à une société secrète, voire même à une "secte" ésotérique ayant le même genre de préoccupations. Il est un fait que ces deux organisations ont des liens traditionnels et historiques, au point que certaines obédiences maçonniques spiritualistes comportent toujours le grade de « Chevalier Rose-Croix ». En 1824, Thomas de Quincey publie dans London Magazine un article intitulé « Historico-Critical Inquiry into the origins of the Rosicrucians and the Freemasons », où il indique que la Franc-Maçonnerie n'est ni plus ni moins que le Rosicrucianisme modifié par ceux qui l'ont introduit en Angleterre. Que faut-il en penser ?
En Suisse, le premier Atelier à voir le jour est le Chapitre «La Prudence», le 31 janvier 1802 à Genève. Pour sa part, le Suprême Conseil de Suisse a été constitué en 1873, à Lausanne.
L’origine du Souverain Chapitre « L’Amitié » à Lausanne est aussi bien antérieure à celle de la fondation du Suprême Conseil de Suisse. Le « Sublime Chapitre de la Vallée de Lausanne » a été installé par le Grand Orient de France le 4 juin 1810 sous la dénomination « Amitié et Persévérance ». Cette date a été retenue dans la Constitution du Rite Écossais Ancien et Accepté de Suisse comme celle de la fondation du Souverain Chapitre « L’Amitié » en la Vallée de Lausanne. Il est probable qu’à ses débuts, les rituels pratiqués étaient ceux du Rite français ou du Rite moderne. Ainsi, à cette époque déjà, la maçonnerie des Hauts Grades était, sur le plan des influences tout au moins, étroitement dépendante de l’Écossisme français (source : Racines et continuité 1810-2010, ouvrage commémoratif du 200e anniversaire du Chapitre l'Amitié).
Le Rite écossais ancien et accepté (REAA) est le système de Hauts Grades le plus répandu dans le monde. Il est organisé en entités nationales indépendantes réparties dans plus de soixante pays dont chacune place ses travaux sous les auspices d’un Suprême Conseil.
L’existence du Rite Ecossais Ancien et Accepté sous sa forme actuelle est attestée déjà au XVIIIe siècle en France. Il s’appuie sur les Grandes Constitutions maçonniques de 1762 et 1786, qui le régissent encore aujourd'hui.